Conclusion


Tout au long de ces TPE, nous avons étudié la représentation de l’infiniment petit et de l’infiniment grand dans la physique et la littérature en traitant l’infiniment petit, l’infiniment grand et le rapport entre les deux infinis.

 

Dans la physique, l’infiniment petit est représenté par tout objet qui est invisible à l’œil nu. Les atomes et les particules subatomiques qui composent la matière sont une représentation généralisée de l’infiniment petit. Au cours des siècles, on a réussi à définir de mieux en mieux cet infiniment petit, en remarquant l’existence des particules composantes du noyau atomique, le neutron et le proton, eux-mêmes composés de trois quarks. L’étude de la matière montre donc une série de niveaux différents imbriqués les uns dans les autres, chacun avec ses dimensions ses caractéristiques et ses propres lois. De la même façon, dans la littérature, l’infiniment petit est représenté par ces atomes et ces objets invisibles pour un être humain. Pour les auteurs, l’image de l’infiniment petit permet d’illustrer différents enseignements. En effet dans Micromégas et Les Voyages de Gulliver, malgré "l’infiniment petit" des humains ou des lilliputiens devant ces géants (Sirius ou Gulliver), ils résonnent aussi bien qu’eux. Ainsi, l’infiniment petit permet d’illustrer la théorie relativiste de Voltaire et permet à des auteurs comme Swift d'énoncer des critiques politiques, sociales et philosophiques sur la société dans laquelle ils vivent.

 

Ensuite de manière générale, l’infiniment grand est représenté par l’Univers. Plus précisément on représente cet infiniment grand par tout ce qui compose cet Univers, soient les planètes, les étoiles, les galaxies, les amas de galaxies et les superamas. De plus la taille démesurée des objets de l’Univers dépasse notre entendement et ne nous permette pas d’appréhender cet infini dans sa globalité de la même manière qu’on peut visualiser un stade de foot dans son intégralité.

 

Puis, nous avons étudié les deux infinis et mis en évidence que les interactions fondamentales de l’Univers n’agissent pas de la même façon. En effet, l’interaction faible et forte sont spécifiques à l’infiniment petit tandis que l’interaction gravitationnelle et la force électromagnétique agissent à toutes les échelles. Mais ces deux dernières n’ont pas la même intensité suivant l’échelle où elles agissent. De plus, on a vu l’existence des liens entre l’infiniment grand et l’infiniment petit. Effectivement, l’Univers primordial démontre que l’infiniment petit a permis la formation de l’infiniment grand. Finalement, ces deux infinis sont relatifs car c’est l’homme qui définit ces entités, il est au centre des extrêmes comme le montre les ordres de grandeurs. Dans la littérature Pascal s’appuie sur cette idée pour montrer à l’homme qu’il est “infiniment éloigné de comprendre” ces deux infinis, la raison ne suffit pas à tout expliquer et il est donc amené à croire en Dieu.

L’étude des deux infinis a permis aujourd’hui de trouver une utilité pour l’homme. Certaines particules sont devenues de précieuses alliées pour la médecine. Appelées aussi "radiations" ou "rayons", elles sont issues d’atomes radioactifs ou d’accélérateurs de particules. Elles aident à voir à l’intérieur de notre corps, par exemple pour établir un diagnostic précis, ou permettent de traiter des maladies graves comme le cancer. On peut donc se demander comment l’infiniment petit trouve une application concrète pour améliorer les conditions de vie de l’homme.


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